Shinzo Abe a été assassiné, et l'honneur et la honte de sa vie ont disparu avec le vent
L'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a été attaqué et abattu alors qu'il prononçait un discours pour les candidats au Sénat du Parti libéral démocrate près d'une gare de la ville de Nara le matin du 8. Il est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures à l'âge de 67 ans.
Le média japonais NHK a rapporté qu'après l'attaque d'Abe, le suspect n'a pas tenté de s'échapper et la police l'a rapidement arrêté près des lieux. Son nom est Toruya Yamagami et il a servi dans la Force d'autodéfense maritime pendant 3 ans. Il a affirmé que sa motivation était"insatisfaction avec Abe et vouloir le tuer", pas de ressentiment contre le credo politique d'Abe. Il a apporté l'arme déguisée en caméra sur les lieux, mais les gardes de sécurité ont été négligents et n'ont pas vu à travers. Il est très possible que le personnel de sécurité n'ait pas effectué d'inspection minutieuse du tout. Après tout, le Japon est une société relativement sûre, et la dernière fois qu'un dirigeant a été assassiné, c'était dans les années 1960.
Alors que l'assassinat n'avait aucun motif politique apparent, le tueur était souvent méticuleusement préparé. Le Japon reconnaît le droit du peuple à posséder des armes à feu, mais grâce à des réglementations d'approbation et de surveillance complexes, le lieu de stockage et le statut d'existence de chaque arme et balle doivent être régulièrement suivis, et le statut des détenteurs d'armes à feu est régulièrement revu. Cela a en fait dissipé l'envie de porter des armes pour la plupart des Japonais. Le meurtrier a utilisé la poignée du pistolet pour raccourcir le corps du pistolet afin de faciliter la dissimulation. Cela montre que le meurtrier est venu préparé et a probablement marché dessus au préalable.